Les chiffres du burn-out au travail
- Burn-out
Malgré les efforts de chacun, le syndrome d’épuisement professionnel n’est pas une fatalité. C’est un état qui intervient après une longue accumulation de facteurs, et une prise de conscience tardive ne permet pas toujours de rétablir les choses. Cependant, même lorsque le burn-out est effectivement déclaré, il est encore temps de mettre certaines actions en place afin de s’en sortir le plus efficacement possible. Cela passe notamment par un travail profond sur soi et sa relation au travail.
Le principal ennemi du stress chronique reste sans conteste le déni, ou au mieux l’ignorance, face à cette maladie. Ne pas se rendre compte que l’on fait un burn-out est l’une des premières choses contre lesquelles il faut lutter.
C’est pourquoi il est important d’apprendre à en reconnaître les symptômes. Cela peut se caractériser notamment par un sentiment d’impuissance face à son activité professionnelle, par une sensibilité accrue devant les petits événements du quotidien, ou par un manque d’envie et de motivation, qui peut s’étendre jusqu’à la sphère privée.
Quelle que soit la forme sous laquelle il se déclare, le burn-out est souvent constaté par les proches ou par les collègues, avant même que la personne concernée s’en aperçoive. Pour cela, une bonne communication est importante, et il est nécessaire d’être à l’écoute de ces personnes.
La deuxième étape dans le traitement d’un épuisement au travail consiste à prendre contact avec un professionnel de santé. Qu’il s’agisse d’un médecin traitant, d’un psychiatre, ou même d’un psychologue, ils sont généralement en mesure d’accompagner, ou au moins de vous renseigner sur les dispositions à prendre pour aller mieux.
Dans le processus de rétablissement de cette forme de dépression, il est important de noter que la confiance du patient envers son médecin est essentielle. Aussi, si le professionnel choisi semble ne pas vous écouter ou hésite à prendre des mesures concrètes d’accompagnement, mieux vaut se tourner vers l’un de ses confrères, qui sera plus à même de vous suivre.
À titre d’information, il faut savoir qu’un psychologue n’est pas habilité à fournir un arrêt de travail. Toutefois, un tel suivi peut être mis en parallèle avec l’accompagnement d’un médecin traitant qui, si les circonstances l’imposent, pourra produire un arrêt de travail.
Car il s’agit de la première des mesures à mettre en œuvre. Dans le cadre d’un burn-out, il est recommandé de prendre du repos, et cela passe par une déconnexion du monde du travail, à l’origine du problème.
Associé à un suivi médical, ce repos doit être l’occasion pour le patient d’apprendre à identifier les causes de son épuisement, et de faire le nécessaire pour remédier à cet état. Ce temps doit également être dédié à la vie personnelle du patient. C’est l’opportunité de s’occuper de soi et de se retrouver au plus près de ses proches et de ses passions.
Si le burn-out est bel et bien déclenché par une situation de stress chronique au travail, le traitement est davantage axé sur la personne concernée. En effet, selon la constitution physique et morale de chacun, les réactions ne sont jamais les mêmes. C’est pourquoi l’intervention de professionnels de santé et l’implication réelle des patients sont nécessaires au bon rétablissement.