Le burn-out n’est pas une fatalité

Le burn-out n’est pas une fatalité

  • Burn-out
Publié le 26/04/2024

Bien que les personnes atteintes de burn-out aient souvent un sentiment d’impuissance face à cette maladie, le syndrome d’épuisement professionnel n’est pas toujours inévitable. La plupart du temps, il peut même être écarté, ou du moins limité, en adoptant un comportement et un rythme de vie adaptés. Que l’on soit sujet ou non à ce type de symptômes, il peut être intéressant de prendre en compte ces quelques conseils.

Mieux organiser son travail

Le burn-out est lié à une activité professionnelle encombrante, et résulte souvent d’une mauvaise gestion de son travail, que celle-ci soit causée par des problèmes de hiérarchie ou par une volonté d’en faire trop. C’est pourquoi il est important de savoir organiser son activité, de sorte à limiter les risques de surmenage.

Quel que soit le niveau de responsabilité, il est nécessaire de savoir s’en tenir à ses missions telles qu’elles sont prévues pour le poste. En effet, beaucoup de travailleurs ont tendance à mettre à profit leurs compétences pour étendre leur implication, ce qui a pour tendance d’alourdir la charge de travail. Savoir se mettre des limites, c’est aussi prévenir tout excès de zèle, qui ne sera pas nécessairement reconnu et aura pourtant un impact négatif sur la santé à long terme.

Par ailleurs, pour éviter de se sentir dépassé, plusieurs éléments peuvent être mis en place, comme l’utilisation de listes de tâches. Cela permet d’organiser sa journée et d’avoir le contrôle sur les différentes étapes qui la composent.

Pour les personnes en poste de management, la délégation de certaines tâches peut également conduire à un allègement de la masse de travail, et permettre de mieux appréhender la fonction. Toutefois, il faut faire attention à bien rester à l’écoute de ses collègues.

En effet, la communication est un outil essentiel dans la prévention du burn-out. Parler ouvertement de ce qui ne va pas contribue à diminuer les risques de stress chronique, car on ne se sent alors plus seul à porter le fardeau qu’il représente.

Ne pas négliger sa vie privée

L’épuisement professionnel a souvent tendance à avoir des répercussions négatives sur la vie privée des patients. C’est pourquoi il est recommandé d’accorder une importance particulière à cette partie. La première chose à faire, dans ce cadre, est de mettre des barrières entre le travail et la vie personnelle. Il s’agit du droit à la déconnexion.

Sauf cas particuliers, toute personne est en droit, et c’est même fortement conseillé, de couper tout lien avec son activité professionnelle lorsqu’elle ne l’exerce pas. Ainsi, les deux univers sont bien distincts, et il est plus simple de profiter de sa vie personnelle. 

Le salarié a ainsi tout loisir de profiter de sa famille, de ses passions, ou encore de sorties culturelles, qui sont préconisées par les professionnels de santé pour maintenir des liens sociaux, et contribuer à l’évitement de tout syndrome de dépression. 

Apprendre à dire non

Qu’il soit appliqué dans la vie privée ou professionnelle, ce conseil est peut-être compliqué à mettre en œuvre pour certains. Pourtant, il est la clé pour limiter les risques de surmenage. Savoir dire non, c’est se prémunir contre une charge de travail trop importante ou dépassant ses compétences. C’est donc la garantie de mener à bien sa mission dans le respect de la société, de soi et de sa santé.

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