Les chiffres du burn-out au travail
- Burn-out
« Je veux me faire vacciner/ je ne veux pas me faire vacciner, j’ai peur des effets secondaires à long terme », c’est le leitmotiv de l’été 2021 qui résonne dans les oreilles des soignants. Pourquoi les Français ont-ils si peur de se faire vacciner pour lutter contre la propagation du Covid-19 et de ses variants ? Pourquoi cela devient-il une épreuve à surmonter ? Lorsque vous vous rendez dans un centre de vaccination, de nombreux témoignages vont dans ce sens. Des adultes et des adolescents viennent réaliser leur première ou leur seconde injection de Pfizer ou de Moderna. On peut lire dans leur regard toute la colère, la frustration et la peur de se faire piquer. Ce n’est pas faute d’être largement informé, mais l’avenir reste incertain pour beaucoup. Toutes ces interrogations freinent le processus de vaccination et beaucoup d’anti-vax refusent d’effectuer cet acte. Wellty vous dévoile pourquoi.
Le Président de la République française, Emmanuel Macron a voulu convaincre avec de la pédagogie, finalement face à la résistance contre ce vaccin et la propagation des variants, il a choisi de contraindre les citoyens à la vaccination. Dans une nation où la Liberté de penser et d’agir est très forte, la décision fait grincer des dents. L’instauration et l’accélération de la mise en place du Pass Sanitaire n’effacent pas toutes les peurs légitimes :
L’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé met en avant le fait que la vaccination sauve plusieurs millions de vies dans le monde. Un vaccin stimule les défenses immunitaires. Un vaccin ARN comme ceux utilisés pour lutter contre cette pandémie, déclenche une réponse immunitaire immédiate suite à l’injection d’une protéine du virus. Néanmoins, les individus qui souffrent de certaines pathologies ont très peur des effets secondaires. Les conséquences sont les suivantes pour les personnes non vaccinées : perte d’emploi pour les réfractaires dans le personnel soignant, fréquentation en baisse dans les restaurants et les lieux publics, exclusion d’une vie sociale.
Cependant, la méfiance et le refus d’une partie de la population à se faire vacciner ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis 1796, et la première forme de vaccin contre la variole par un médecin anglais, Edward Jenner, le scepticisme a toujours été très présent. Lorsqu’il devient obligatoire en 1853, l’opposition s’affirme avec virulence :
En 2021, c’est similaire, un cas de conscience très fort bouscule chacun d’entre nous ; mais alors, comment s’en sortir, sans prendre de risque et sans accorder sa confiance aux autorités sanitaires ? Chacun est libre de son corps, c’est un droit et chacun a aussi le devoir de protéger autrui, voilà pourquoi il existe autant d’interrogations.
Depuis le début de la pandémie lors de l’hiver 2019-2020, presque deux années se sont écoulées. Pour endiguer la 4e vague qui nous submerge, le gouvernement n’a pas d’autre choix qu’imposer la vaccination. Depuis décembre 2020, environ 3,5 milliards de doses ont été injectées dans le monde dans le cadre d’une phase de pharmacovigilance durant laquelle tous les effets secondaires sont recensés. Pour l’instant, la seule certitude, c’est que les vaccins administrés sont efficaces à plus de 90 %. Néanmoins, des réponses manquent encore à certaines questions, le temps les apportera. Pour en parler, rejoignez-nous !